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26 mai 2006

La recherche d’emploi : un travail à plein temps

Comment vous parler de ce sujet sans être ennuyeux et inintéressant ?
Je ne vois pas. Alors, pour faire court et aller droit au but, j’ai trouvé un petit job de télévendeur dans un call center du nom de Voxdata. L’entreprise est située dans l’édifice Sun Life sur Metcalfe, en face du square Drochester et à deux pas de la Cathédrale de Montréal (cf. carte). C’est à 10 minutes en métro de la station la plus proche de chez moi (qui est à 10 min à pied, je vous l’ai déjà dit, je crois). Je travaillerais à plein de temps de 12h30 à 21h du lundi au vendredi (plus le samedi, en fonction de leurs besoins). Ça me laisse ainsi mes matinées pour continuer mes recherches d’emploi en marketing. Je commence le 5 juin prochain, par une semaine de formation (rien que ça) et la durée du contrat est de 3 mois. La semaine prochaine reste vacante mais je vais peut-être avoir 2 ou 3 journées de travail via les offres d’Adecco.

Je suis à la fois soulagé d’avoir trouvé un emploi, qui plus est dans un environnement anglophone (ce qui va m’aider à améliorer mon anglais) et impatient de commencer à travailler. Mes 5 semaines off depuis la fin de mon stage ont été bien suffisantes pour me reposer et pour commencer ce nouveau cycle. Et puis, ce n’est finalement pas très drôle d’être en « vacances » quand tous les amis travaillent.

Mais, je ne me laisse pas abattre, c’est pas parce que je suis en week-end toute la semaine que je vais pas profiter de celui qui arrive !!!

Bonne fin de semaine à tous !

Météo : des hauts et des bas

Là, vous vous dites : « pour nous parler de la pluie et du beau temps, c’est qu’il a vraiment rien d’autres à raconter !!! »
« Meuh non ! Vous réponds-je, ça fait partie de mon acclimatation canadienne ! »
Après une première quinzaine de mai très correcte (correc’), avec du soleil et des températures entre 18 et 25 °C, le ciel de Montréal s’est assombrit en 3ème semaine. En fait, il a plu quasiment tous les jours. Parfois, on ne voyait même plus le haut de la montagne (nom donné par les Québécois au Mont Royal). Le vent était très froid et on est descendu, paraît-il, à -2°C dans la nuit de samedi à dimanche ! Le temps ne pouvait pas être pire, donc cette semaine, ça s’améliore doucement et on devrait finir en beauté avec un 29°C dimanche ! Mais, prudence, les prévisions météo du Canada sont aussi fiables que celles de Météo France…

23 mai 2006

En attendant...

Oups ! Le temps passe ! Plus d'une semaine sans avoir posté de messages ! Je reviens bientôt avec des nouvelles neuves. En attendant, je tenais à vous dire que tous vos messages (par mail ou sur le blog) me font très plaisir et pour vous en remercier, voici un proverbe anglais que m'a appris Rina ce soir en jouant au Yahtzee !!!


"One bird in your hand is worth more than two birds in a bush."

Je vous laisse méditer...

12 mai 2006

Home sweet home

Je vous l’avais dit dans mon premier message, je dois trouver un appartement avant la fin de cette semaine. Lundi, voyant que ma première piste de collocation était plus qu’incertaine, j’ai pris conscience de l’urgence de me mettre en quête d’une solution alternative.

Il y a plusieurs moyens de trouver un logement à Montréal. Tout d’abord, il y a les petites annonces de l’hebdomadaire culturel VOIR (ainsi que sur son site www.voir.ca). Mais, la grande majorité des annonces sont pour des appartements non meublés. Il y a aussi le site Internet www.toutmontreal.ca, mais le choix est assez limité. Ma recherche a considérablement avancé lorsque l’on m’a fait découvrir www.easyroommate.com (l’équivalent du site français www.appartager.com), un site qui met en relation les personnes à la recherche de collocataires et ceux à la recherche d’un appart en collocation. Enfin, Rina (la copine de JP) et Anne-Laure (amie de Rina) m’ont donné leur login et mot de passe pour avoir accès aux annonces de logements de l’université de Mc Gill et de l’UQÀM.

J’ai alors eu accès à un très grand nombre d’annonces, aussi bien pour des 1 ½ ou 2 ½ (équivalent à des studios T1 et T2 en France), que pour des collocations (4 ½ à 6 ½). J’ai visité 6 ou 7 logements différents (du bon comme du très très mauvais), situés pour la plupart sur Le Plateau et dans le quartier de Mc Gill et mercredi soir j’ai finalement trouvé !!!!

L’appartement est situé en plein cœur du Plateau, au 151 rue Villeneuve Ouest, à 3 minutes à pied du Parc Mont Royal, à 8 minutes de la station de métro Laurier (cf. la carte). Je suis en collocation avec une Suisso-canadienne, dans un très beau 6½ entièrement meublé, comprenant un grand salon, une cuisine aménagée, une salle de bain (avec une machine à laver), deux chambres, un bureau, deux balcons. Le loyer, qui inclut l’eau chaude, l’électricité, le chauffage et le téléphone (en appel local), est de 460 $, soit 320 € !!!
Qui dit mieux à Paris ou même à Rennes ?

Vous êtes les bienvenus pour passer quelques jours sur l’île. Il y a de la place pour vous accueillir et Petra, ma colloc, est très sympa !

A bientôt !


Ma chambre

Le salon

Anecdotes en stock

Comme promis, la suite de mes aventures à Montréal ne tarde pas ! Merci d’abord pour tous vos commentaires ! Ça me fait ben plaisi’ !

Je vais m’attarder ici sur les quelques anecdotes croustillantes qui ont déjà émaillé mon parcours canadien. Vous le savez tous, je ne rate jamais une occasion de me faire remarquer d’une manière ou d’une autre, dans le bon ou dans le mauvais sens, à mon avantage ou (bien souvent aussi) en ma défaveur.

Comme j’ai la chance d’avoir un frère très prévenant (Jean-Noël), il ne m’est rien arrivé jusqu’à l’aéroport Roissy-CDG. J’ai réussi à ne pas rater l’avion. J’ai même pris place à bord du bon vol (Air France à destination de Montréal – Trudeau, pour ceux qui ne suivent pas) ! Donc jusqu’ici tout va bien ! J’ai même la chance d’être assis à côté du hublot pour pouvoir admirer la terre vue du ciel (Yann Arthus, si tu nous regardes !). Malheureusement, le volet (ou le cache) du hublot en question est coincé, il est impossible de le relever. Ce qui me vaut la réprimande d’un des stewards, qui me soupçonne de ne pas vouloir le relever. C’est obligatoire au décollage et si vous me demandez pourquoi, je vous répondrais que c’est pour mieux voir les flammes qui sortent du réacteur quand l’avion va se crasher (et c’est bien connu, les avions se crashent pour mourir) !

Passons. Après avoir pris un repas à usage unique à côté de mon ami à usage unique (un Québécois fort sympathique, enfin surtout très fort), je m’assoupis. Au bout d’une ou deux heures, je me réveille avec des vertiges et le ventre un peu à l’envers. Bref, ça ne va pas très bien. Comme je suis… à côté du hublot (c’est bien, vous suivez), je dois déranger mes deux voisins de droite pour pouvoir aller me rafraîchir aux toilettes. Mon ami Québécois dort à poings fermés (et la bouche ouverte), son épouse également. Etant moi-même un peu dans le gaz, j’essaye de le réveiller en lui tapotant légèrement l’épaule (j’ai pas trop envie qu’il me colle une droite, non plus). En vain. Alors, dans un dernier effort, je les enjambe tous les deux (pas de blagues graveleuses, SVP) et me retrouve dans l’allée avec plus que jamais des étourdissements et l’estomac retourné. Je titube en direction de ce que je crois être les toilettes. Finalement, un steward s’aperçoit de mon trouble et me propose de m’asseoir. Il n’a pas besoin de me le demander deux fois, car sans son aide, je me retrouvais les quatre fers en l’air. Dans un ultime éclair de lucidité, je lui demande un sac à vomis. Ce qu’il me rapporte une bonne dizaine de secondes plus tard, moment pendant lequel je dois tout garder. Ok, je vous épargne les détails. En bref, c’était un sacré malaise dû à la chaleur, l’altitude et le repas aussi certainement (voilà pourquoi il était à usage unique !). Je ne pensais pas que je puisse avoir le mal de l’air. Jean-Noël, qui s’inquiétait pour moi avant de partir, n’avait donc pas tout à fait tort…

J’en ai une autre !!!
Mardi dernier, une compagnie d’assurance m’appelle pour me dire qu’elle a vu mon CV sur Monster.ca et qu’elle est intéressée par mon profil pour un poste de chargé de clientèle pour la vente de placements financiers et d’assurances en tout genre. La personne que j’ai au bout du fil me propose un entretien aujourd’hui à 11h au 7100 avenue Jean Talon, bureau 805. Il est 9h30. Elle m’explique rapidement que c’est dans la tour Esso. Je dis OK, en me disant que Jean-Talon, je connais, c’est pas loin. ERREUR GRAVE ! Et oui, pour ceux qui connaissent un peu la structure des rues montréalaises, c’est comme dans toute ville nord-américaine. Les rues quadrillent l’île d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Donc, effectivement, l’avenue Jean-Talon est pas très loin au Nord de chez JP, mais le 7100 est bien plus à l’Est de l’île. Il faut prendre le métro puis le bus. Je me dis néanmoins qu’en me dépêchant, ça devrait le faire.

Et ça l’a fait : je suis arrivé en bas de l’édifice à 11h20 !!! (je vous épargne les détails du trajet) Je vois le petit logo Esso tout en haut, mais comme je suis pressé, je ne regarde pas le numéro du building. Je monte au 8ème étage, puisque je dois aller au bureau 805. Crisse ! Il n’y a qu’une seule porte avec un numéro à cet étage et c’est le 812. Visiblement, c’est une compagnie d’assurance. Elle s’appelle CLARICA. A ce moment précis, je ne me souviens pas que mon correspondant au téléphone m’ait dit le nom de la compagnie. Je décide donc d’entrer. Il n’y a de toute façon pas d’autres bureaux à cet étage (que des salles de réunion). Je me présente à l’accueil en disant que j’ai un RDV avec une personne du bureau 805 (oui, vous pouvez rigoler, c’est totalement stupide). L’hôtesse d’accueil semble étonnée par ma requête, et à la fois intéressée. Elle comprend rapidement que je me suis trompé puisque l’édifice dans lequel je suis est le 7101 de l’avenue Jean-Talon. Elle me demande alors si je suis à la recherche d’un emploi. Je lui dis que oui. Alors, elle me dit que je vais pouvoir rencontrer quelqu’un car ils ont justement un poste à pourvoir. Après seulement 2 minutes d’attente, une personne vient me chercher. L’entrevue a été très rapide, car cette société ne prend que des résidents permanents, mais elle a tout de même pris mon CV et m’a envoyé un dossier de pré-sélection par internet.

Et là, je vous vois venir avec vos gros sabots : et l’autre compagnie alors ? Et bien, je n’avais plus qu’à aller de l’autre côté de la rue, au 7100, où se dressait un autre grand building, avec le logo Esso (en y regardant de plus prêt, c’était le logo Shell sur la première tour). Et au 8ème étage, il y avait bien un bureau 805, au nom de la compagnie d’assurance « Industrielle Alliance ». Malgré mon retard plus que conséquent – il était 11h40 quand je suis arrivé – ils ont accepté de me faire passer l’entretien, ainsi qu’un test psycho-technique.
Je vous accorde mon manque de conscience intellectuelle dans cette histoire, mais avouez que c’est tout de même troublant d’avoir, l’une face à l’autre, la Tour Esso et la Tour Shell, deux compagnies pétrolières sûrement pas si proche par hasard, au 7100 et au 7101 de l’avenue Jean-Talon, et à chaque 8ème étage, une compagnie d’assurance qui recherche du personnel ! Mon inattention m’aura permis de passer deux entretiens, bien qu’ils n’étaient pas d’un grand intérêt. Mais, c’est aussi comme cela qu’on construit son réseau.

La morale de cette histoire : petit un, c’est de ne jamais accepter un entretien pour l’heure qui suit et petit deux, savoir où l’on va, pour voir qui et pourquoi !

Je ne doute pas que ces deux anecdotes vous inspireront quelques commentaires, suggestions, recommandations ou vous rappelleront des histoires semblables à raconter. Alors, n’hésitez pas, j’attends tout cela avec impatience. Et ne soyez pas timide, le ridicule ne tue pas ! La preuve, je suis toujours en vie !

04 mai 2006

Premier message

... l'émotion est palpable. Mes doigts tremblent sur le clavier de mon ordinateur. Par quoi commencer ? Et bien, faisons original, par le début !

Je suis bien arrivé samedi 29 avril à 17h50, heure locale, à l'aéroport de Montréal (il est temps de s'en inquiéter tout de même!). Mais, j’en suis réellement sorti qu’une heure et vingt minutes plus tard après de longues attentes dans l’avion, puis aux douanes, puis au service de l’immigration canadienne (ça, c’est faux, ça a été rapide), puis à la réception des bagages, puis à la sortie de l’aéroport ! Accueilli par une foule de fans en délire venus acclamer mon arrivée en terre québécoise, j’ai regagné, sans trop de heurts, ma voiture avec chauffeur et bagagiste ! Merci les gars !

Pour ces premiers jours à Montréal, JP (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un ami qui vit à Montréal depuis 2 ans) m’accueille chaleureusement dans son appartement, en plein cœur du Plateau, le quartier branché francophone de Montréal. A peine le temps de déposer mon barda, qu’une grande fête commence en l’honneur de JP ! C’est son anniversaire (Bôôônne fêêête en hostiie !!!). Une bonne entrée en matière pour mon arrivée ! Grâce à cette soirée BBQ terminée à La Tulipe, une boîte qui passait des tubes des années 80, j’ai fait le tour de l’horloge pour mon premier jour, puisque l’on s’est couché à 3h30 du matin, soit 9h30, heure française ! C’est, je crois, ce qu’il y avait de mieux à faire pour « encaisser » les 6h de décalage horaire.

Durant ma première semaine à Montréal, je me suis astreint à quelques paperasses administratives (pas bien méchantes) et j’ai commencé à chercher un logement. Rapidement, j’ai eu une piste grâce à un collègue de JP, dont l’un des colocataires partait de son appartement. Il est situé proche de chez Vanessa et de chez Régis. Malheureusement, le locataire en question quitte la chambre en emportant ses meubles ! Donc, finalement, je relance très activement la recherche en ce début de deuxième semaine. Objectif : avoir trouvé avant la fin de la semaine.
J’ai également commencé à faire jouer le réseau pour ma recherche d’emploi (faire du réseautage comme on dit ici). Cette technique fonctionne très bien ici et est même primordiale. Aussi, mon entourage me donne de précieux conseils pour faire avancer ma recherche (merci !).
Dans l’immédiat, je pense aussi à trouver un job pour subvenir à mes besoins. Les agences de télémarketing ont constamment besoin de personnel, je devrais donc commencer par là. Ça aura le mérite d’ajouter une ligne québécoise à mon CV un peu trop français !

Je trouve quand même le temps de découvrir un peu la ville. Il fait relativement beau ces derniers jours et la tentation est forte d’aller prendre un bain de soleil dans les parcs de la ville… Mais, il est temps que je m’arrête, je vous en ai assez dit pour le moment. Je garde quelques histoires pour le prochain épisode, qui arrivera vite je vous le promets !

Bien à vous !